En clôture de l’exposition ‘Beyrouth métamorphose regard sur la scène libanaise contemporaine’, qui se tient au 12 Drouot à Paris, le baryton libanais Maxime Chami donnera un récital le samedi 7 mars à 18h30. Il en parle pour l’Agenda Culturel.
Quel est le programme que vous allez interpréter le samedi 7 mars ?
Quelques arias pour baryton extraites d'opéras connus (Carmen, Le barbier de Séville, etc), quelques chansons napolitaines et quelques chansons populaires interprétées à la manière lyrique.
Parlez-nous de votre parcours de chanteur. Comment êtes-vous venu à la musique et quelles études avez-vous suivies ?
Je chante depuis que j'étais tout petit. Il y a 8 ans, j'ai commencé à suivre une formation de chant lyrique au Conservatoire national de Beyrouth car ce type d’interprétation correspond le mieux à ma voix. J'ai pris aussi des cours avec des grands professeurs et suivi des masters class avec des chanteurs d'opéra internationaux (Anke Hermann, Elizabeth Norberg-Schulz, Mihaela Mingheras).
En 2012, je suis arrivée en finale de l'émission Arabs Got Talent. J'ai également participé à plusieurs concerts à Rome, à New York et au Liban. J’ai aussi fait partie de la distribution de plusieurs productions lyriques au Liban ; ainsi, j’ai été Escamillo dans ‘Carmen’ de Georges Bizet et Alfio dans ‘Cavalleria Rusticana’ de Pietro Mascagni. Je suis aussi diplômé en master d'arts plastiques de l'Institut des beaux-arts de l'Université libanaise de Beyrouth.
Quels sont vos projets à venir ?
A la fin du mois de mars, à Beyrouth, je donnerai, sous la direction de maestro Harout Fazlian, un concert composé d’extraits d'opéra. Je suis également partie prenante sur un projet d’opéra en langue arabe qui se tiendra à Beyrouth au mois d’octobre prochain.
Propos recueillis par Zeina Saleh Kayali