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C’est dans un contexte tragique que se prépare la troisième édition du Festival du Film Libanais de France, un festival qui se bat pour exister depuis sa création, pris dans la tourmente de la Révolution libanaise d’octobre 2019, de l’explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020, de la pandémie mondiale de Covid 19 et aujourd’hui d’un vif regain des conflits au Moyen-Orient.

Du 23 au 26 novembre, le Festival du Film Libanais de France revient pour sa troisième édition, sous le signe de l’espoir, avec de nombreux films inédits et en avant-premières et pas moins de 28 courts métrages en compétition, dont la moitié en catégorie étudiante issus de plus d’une dizaine d’universités.

La programmation s’articulera autour des thématiques de la représentation du trauma et de la santé mentale, dont sont empreints un grand nombre de films libanais. Un sujet encore tabou dans le monde arabe et qui fera l’objet de plusieurs discussions lors du festival. Un nombre considérable de films libanais abordent en effet de façon directe ou indirecte l’impact psychologique et émotionnel des guerres et crises successives, conséquences de la terrible instabilité politique, économique et sociale dans lequel le pays est enlisé depuis trop longtemps. Dans ce climat anxiogène, l’audace et la sincérité des cinéastes est une bouffée d’oxygène. Placer ce sujet au cœur du festival est une manière de rendre hommage à ces artistes toujours plus courageux et résistants.

Darina Al Joundi nous fait l’honneur d’être la Marraine de cette troisième édition, ainsi que la Présidente du Jury, aux côté de Wissam Charaf, Mounia Akl, Jihane Chouaib, Stéphanie Atala et Sam Lahoud. Le festival est également très heureux et fier de compter sur ses partenaires pour accompagner cette édition.

Un grand merci à eux et à toutes celles et ceux qui soutiennent la mission du Festival du Film Libanais de France plus que jamais essentielle.

Sarah Hajjar, Présidente du FFLF

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