Les spectacles payants et gratuits ainsi que toutes les conférences peuvent être visionnés en se connectant au moment du festival sur le site web virtuel : www.festivalarabe.live qui centralisera toutes les webdiffusions.
On pourra y visionner des œuvres produites à distance au Liban, en Algérie, en Tunisie, en Ontario et présentés en primeur à Montréal.
Mais aussi et surtout pour les résidents hors du Canada, les internautes pourront profiter gratuitement de cette édition numérique pour découvrir les créations majeures du Festival, des spectacles de très grande envergure, créées pour le FMA : la trilogie des rencontres des musiques sacrées de judaïsme, du christianisme et de l’islam - Le Cercle de l’extase, Dieu en 3D, Et la Femme chanta Dieu - Razzias, Les trois magnifiques, Oum par Elles, Je me souviens, Harem lever les voiles, Charabia, et bien d’autres… Occasion unique de voir (ou revoir) ces œuvres qui seront diffusées pendant toute la période du festival.
Pour cette 21ème édition sous le thème « Espace 01, Des univers à conquérir », le FMA propose :
1 – Les arts de la Scène : retour aux grands classiques avec notamment :
- « Veillée d’amour » qui revisite les Rahbani. Un spectacle qui rend hommage à toute la mémoire musicale du Liban avec Ghada Derbas et Bassem Dib, sous la direction musicale de Fadi Akiki, qui feront revivre les opérettes orientales.
- « Au royaume du tarab » reprend les grands classiques du monde arabe avec « les immortels » masculins, de Sayed Darwish à Abdel Wahab, chantés par Nidal Ibourk et Wissam Amar (Montréal).
- « Ivresses andalouses », Muwashahat du Machrek au Maghreb : Un voyage musical initié par Leïla Gouchi
- « Lara Rain chante Ziad Rahbani »
- « Dérives celto-berbères » : Hassan el Hadi, virtuose de la musique arabo-andalouse et des figures de proue de la scène traditionnelle québécoise proposent un spectacle fusion, reposant sur la podorythmie celtique et la kaada marocaine, tradition méconnue du Maroc qui consiste elle aussi en un jeu rythmique des pieds.
- « Salamat Gnawa »: invitation à redécouvrir le guembri, instrument typique de la culture gnawa, et les krakeb (castagnettes maghrébines)
- « La migration des oiseaux » : musique du groupe DIBA avec des textes puisés dans la littérature iranienne classique.
Des artistes internationaux seront diffusés en première canadienne et en exclusivité pour le FMA. On retiendra :
- Bar Farouk (Liban) : théâtre musical qui ravive les nuits de Beyrouth de 1930 à 1970 et qui fait fureur au Liban et dans le monde arabe depuis plus de cinq ans. « L’équivalent du Moulin rouge, version Moyen-Orientale. »
- Soufi-sphère (Tunisie), rencontre entre le groupe icône de flamenco algérien Triana d’Alger et la diva de la chanson Nada Al Raihane
- L’orchestre féminin Cheikh Sadek Bejaoui (Algérie, ensemble de musique andalouse 100% féminin.
Les Arts de la Scène à entrée libre proposent : la chorégraphe et danseuse Alida Esmail, la derviche tourneuse Tanya Evanson et son projet Espace Sema, ainsi que le groupe Taraf Syrian, musique traditionnelle syrienne aux accents balkaniques
2 – Le Salon de la Culture : entièrement gratuit, accessible sur la plateforme Zoom.
Intellectuels, journalistes et penseurs internationaux de renom sont invités à partager leurs visions et leurs analyses sur des thèmes d’actualité.
À retenir entre autres :
- Une discussion sur les réels enjeux du Moyen-Orient avec Georges Malbrunot (reporter au Figaro), Randa Asmar (directrice du festival Printemps de Beyrouth et comédienne) et Rachad Antonius (professeur à l’Université du Québec à Montréal)
- Un débat à l’occasion du centenaire du Liban, modéré par May Abou Saab (journaliste à Radio-Canada) avec Père Georges W. Hobeika (Recteur de l’USEK), Scarlet Haddad (journaliste à L’orient-Le Jour) et Marie Joelle Zahar, politologue à L’Université de Montréal).
- La présentation par le Tiro Association for Arts et du Théâtre national libanais à Tyr du projet de réhabilitation des espaces culturels dans les régions marginalisées, surtout dans le Sud du Liban.
- Un hommage à Gisèle Halimi, l’avenir du Hirak en Aglérie, etc.
3 – Le volet cinéma (seul ce volet ne pourra être disponible qu’au Canada). En première québécoise, une sélection de longs métrages sera diffusée en ligne, chaque film pour une durée de 24h. Notons parmi ces films « Le cèdre d’Octobre », documentaire de Sélim Saab qui revient sur les quatre premiers mois de la révolte du 17 octobre au Liban, et qui donne la parole aux militants, artistes, manifestants, hommes, femmes de tout âge et de toutes confessions.
Il est à noter que malgré le décalage horaire (les spectacles se déroulent habituellement à 20h, heure de Montréal) les internautes pourront également revoir le spectacle en différé, jusqu'à la fin du Festival.
ARTICLES SIMILAIRES
Des écrans aux idéaux: Beirut International Women Film Festival
09/04/2024
Mia Habis et le parcours des combattants: Bipod 2024
04/04/2024
Message du Représentant de l’OIF pour le Moyen-Orient à l’occasion du « Mois de la Francophonie »
29/02/2024
Mois de la Francophonie au Liban: « Créer, innover, entreprendre, en français »
22/02/2024
Une cantate pour un anniversaire
Nelly Helou
20/12/2023
Kyubin Chung : La valeur n’attend point le nombre des années
Nelly Helou
08/12/2023
Beirut Chants, message de résilience et de paix face à la violence
Elga Trad
23/11/2023
Festival international du court métrage de la NDU
Gisèle Kayata Eid
20/11/2023
Festival du Monde arabe de Montréal : Flamenco Roots, spectacle de clôture pour concilier les cultures
Gisèle Kayata Eid, Montréal
14/11/2023
Palestine Cinema Days
01/11/2023