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41 toiles pour une quarantaine

28/07/2020

D’où est venue l’idée de cette exposition ?

Au début du confinement, je décide de peindre un tableau en hommage à l'Italie, un pays où j’ai beaucoup d'amis, en m’inspirant de trois photos prises par un photographe Italien. Cela prend un mois de travail. Je ne savais pas encore si ma prochaine exposition traiterait de la révolution ou du confinement. Puis, un second tableau voit le jour. Il représente la photo d’un Chypriote qui s’adonnait à un challenge d’escalade dans sa maison. L’idée de l’expo nait alors. Elle sera consacrée à cette période de confinement. 
Commencent des recherches sur le net et de discussions avec les amis. Je peins plusieurs tableaux qui représentent une sorte d’archive artistique et historique.
41 toiles, retracent presque tout. Les quarante et une toiles sont un cauchemar qui ressemble aux mille et une nuit de Shéhérazade.

 

Combien de temps cela vous a pris pour concevoir cette exposition et avez-vous rencontré des difficultés dûes à la situation sanitaire et financière.

Il m’a fallu une période de 4 mois, Le confinement a beaucoup aidé. Le calme c’est tout ce dont l'artiste a besoin pour travailler. Du côté sanitaire, une seule sortie a suffi pour me fournir en matériel. Du côté financier, j’ai eu la chance d’avoir pu minimiser mes dépenses personnelles. Les 14 toiles de cette expo vendues online ont assuré le reste. J’ai pensé à un moment annuler l’expo à cause des difficultés que connait la population libanaise en ce moment, mais je l’ai quand même fait au nom de l'art et pour le pays.

 

Quel est le message que voulez-vous faire passer

On peut toujours travailler si l’on veut. L’art survit. 
Et l’on a toujours des amis qui accourent pour aider. Madame Alice Eddé, a quasi offert le local sans hésitation.
 

Selon vous l’art au Liban est-il en danger ?

Jamais l’art ne sera en danger. L’art est une chose qui doit s’extérioriser. Il ne pourra jamais être étouffé. C’est le business de l’art qui souffrira comme partout dans le monde. Par contre, c’est le Liban qui est en danger et notamment l’éducation. 

 

Pour en savoir plus, cliquez ici

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