Confessions en temps de Corona : Joumana Rizk Yarak
19/03/2020
Joumana Rizk Yarak, directrice de MIRROS
Pensez-vous que cette situation va amener à un changement ? et si oui, comment ?
Oui, surement un changement intérieur pour chacun de nous afin de se rendre mieux ou plus compte des choses essentielles et un changement extérieur avec la façon dont le monde communique…
De quoi est fait votre quotidien en temps de confinement ?
Je travaille en connexion avec l’équipe qui travaille à partir de la maison, je fais des rangements qui étaient prévus depuis longtemps sans avoir le temps, je fais du sport (Treadmill) et je passe plus de temps avec les enfants. Le soir, c’est lecture et netflix. Je vais plus tard essayer de me mettre à la cuisine pour essayer quelques recettes.
Des petits bonheurs simples d’une vie active, qu’est-ce qui vous manque le plus ?
Les décisions de dernière minute de rencontrer les amis autour d’un café, un verre, une expo, un ciné
Qu’est-ce qui ne vous manque pas ?
Les activités sociales obligatoires
Pour tromper l’ennui que suggérez-vous à nos lecteurs comme :
LIVRE : L’Architecte du Sultan/Elif Shafak que je viens de commencer
SERIE : pas encore addict (J’avais peur du temps que cela prendrait) mais peut-être que cela viendra bientôt. J’avais commencé avec mes enfants « How I met your mother » mais c’est 20 minutes chaque épisode donc cela ne compte pas !
VISITE VIRTUELLE SUR LE NET : tous les musées qui en proposent en ce moment…
Un mot d’encouragement
Tout simplement profitez de cette période négative pour en faire du positif
Vos projets ?
MIRROS est spécialisée dans trois secteurs : Art& Culture, Social et Développement.
- A part les projets culturels, nous travaillons depuis longtemps avec l’Ordre des infirmier/ères au Liban et c’est un grand honneur de les accompagner dans leur communication en ces temps si durs et de montrer leur rôle clé.
- Le projet de l’artiste Nayla Romanos Iliya, une installation d’art public qui a été révélée online en attendant que les gens la découvrent pour de vrai sur l’esplanade de l’Eglise St-Elie à Kantari
- Le Pavillon du Liban à la Biennale de Venise d’Architecture de 2018, qui attend la réouverture de Beit Beirut pour que le public visite le lieu et repense la relation des Libanais avec la nature
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