Pour le jour de la Terre, célébré le 23 avril, ce bel ouvrage se présente comme un hommage vibrant, pétri d’amour à celle qui nous donne tout mais que nous détruisons un peu plus chaque jour. C’est une ode à la vie et à la Nature qui va au-delà de la science de l’écologie et la préservation de l’environnement. C’est le rappel d’une promesse qu’un jeune scout de 12 ans s’était faite, celle de voir l’œuvre de Dieu dans la nature et de ne jamais cesser de s’en s’émerveiller.
« La Terre ne nous appartient pas et nous n’avons pas le droit d’en disposer à notre guise ». C’est le meilleur legs que nous pouvons laisser à nos enfants, à qui nous ne cessons de répéter que nous les aimons, que nous leur voulons le meilleur et que leur avenir sera beau. Et les merveilleuses photos de la Terre vue du ciel immortalisées par Yann Arthus Bertrand apportent un témoignage exceptionnel aux propos du militant écologiste.
C’est dans une approche personnelle et humaniste que le journaliste-romancier aborde les problèmes climatiques et écologiques. Il nous urge de reconnecter avec la Nature, sans prêchi-prêcha, juste avec passion, ardeur et beaucoup de conviction. Pris par l’urgence d’agir pour la sauvegarder, il nous invite à prendre conscience que les villes nous ont éloignés de la nature et de ce qu’elle représente : la vraie vie. Comment alors la préserver si on l’ignore ? Il atteste de ses propres expériences et s’appuie sur les paroles des philosophes, des penseurs, (dont Gibran Khalil Gebran), des hommes de foi, pour nous convaincre de la nécessité de renouer avec les fourmis, le vent, le vert, les fleurs, car nous sommes étroitement connectés à la Nature-mère et nous formons avec elle un Tout.
Dans une dynamique de gratitude, l’auteur nous incite par là à se reconnecter avec l’essence de notre être : se promener en forêt, se nourrir de ce qu’elle nous offre, se tapir dans le désert, gravir les montagnes, pour retrouver notre moi intérieur et accéder à ce qu’il y a de plus transcendantal en nous.
Entre conseils, prières, témoignages, éveil et émerveillement, le père de famille (dûment éprouvé et sensibilisé par la mort prématurée de son fils) nous convie à retrouver notre dimension humaine : celle de l’amour. L’amour de la vie, de la Terre, s’éveiller à la splendeur et la diversité des paysages et régions que recèle notre planète (et comment ne pas le constater avec les splendides photos qui illustrent cette exhortation d’urgence !)
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