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Plus de 500 Lots proposés à la vente Tableaux Européens & Libanais, Icônes Russes, Argent massif Européen et Ottoman Cristaux de Bohême pour l’Orient & Verreries de Murano, Objets d’Art, Porcelaines, Mobilier Anglais, Français & Ottoman, Tapis Caucasiens & Persans, Photographies & Livres reliés.

Vente en direct de gré à gré du Mardi 27 Février au Samedi 2 Mars de 11h a.m. A 7h. p.m. Adresse : 2eme étage Immeuble Fouad Boutros, Rue Sursock, face au Palais Sursock Cochrane. Quartier Saint-Nicolas, Beyrouth. Pour tout renseignement, veuillez contacter le 03/207813 ou par mail : jksarkis@hotmail.com

Ces Collections ont été acquise par Nada Takla tout au long de sa vie à travers trois continents. Née dans une famille Libanaise en Egypte dont le père Gabriel Takla Pacha fut le propriétaire du célèbre journal « Al Ahram » et dont la mère René fut l’un des actionnaires principaux de la Banque Sabbagh au Liban. Très tôt la jeune Nada va s’intéresser aux arts, étudiante à Paris elle va tomber amoureuse des biscuits de Sèvres et constituer une collection de porcelaines qu’elle poursuivra avec son époux Jaime Ortiz-Patino qui était le descendant de Simon Patino qui fut le roi de l’étain en Amérique du Sud et de Graziella Ortiz-Patino fille de l’ambassadeur de Bolivie en France et qui fut un passionné des objets d’art du 18e siècle. Par la suite Nada va s’installer au Liban dans cet appartement de la rue Sursock et elle va le garnir d’œuvres d’art en provenance de la demeure de ses parents au Caire, de son appartement à Paris et de celui de Genève. Elle sera secondée dans son choix par des architectes d’intérieurs comme Sami El Khazen, des designers comme Carlo Rampazzi, des experts en objets d’art comme Hervé de La Verrie et des galeristes en art contemporain comme son amie Naila Kettaneh-Kunigk. Tout au long de sa vie elle sera conseillée par l’ami d’enfance, le galeriste et artiste peintre Georges Doche. Cet appartement sera un écrin magnifique pour toute ses collections où elle organisera des dîners d’un grand raffinement en l’honneur de ces hôtes de passage. Mais Nada cultivera sa passion des objets d’art dans la plus grande discrétion et malgré la guerre qui fait rage et surtout l’explosion du 4 août elle persévéra à chaque fois à tout réparer et à faire de nouvelles acquisitions qui viendront embellir cet appartement auquel elle était attachée. Il est à l’image de cette grande dame de culture qui symbolise cette joie de vivre et ce mélange d’art ancien et contemporain qui caractérise les belles demeures de Beyrouth et le charme discret de la bourgeoisie cosmopolite Libanaise.

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