Delphine Saulière, directrice des magazines jeunesse du Groupe Bayard, ne cache pas son excitation face à l’agenda extrêmement chargé et fourni qui l’attend, elle et les membres de la délégation Bayard qui l’accompagnent, durant toute la semaine de Beyrouth Livres. En effet c’est un véritable parcours ludo-pédagogique qui a été mis en place dans les médiathèques régionales et les écoles aux quatre coins du Liban.

Si la participation jeunesse a toujours été l’une des priorités de l’Institut français, organisateur de cet événement, cette année il lui accorde une place de choix dans la programmation. C’est l’un des points forts de ce Festival. 

Le pôle jeunesse du Groupe Bayard c’est plus de 40 magazines pour les lecteurs de 1 à 18 ans, 1,3 million d’abonnés en France et 10 millions de jeunes lecteurs chaque mois. On aura chacun côtoyé à un moment de notre enfance ou celle de nos enfants les magazines colorés de cette grande diffusion avec des noms aussi familiers que Pomme d’Api, Astrapi, Je bouquine, J’aime lire. C’est aussi une grande maison d’édition d’auteurs jeunesse dont les éditions nous sont très familières avec ses séries comme les belles histoires, j’aime lire, la cabane magique, chair de poule, Eragon et ses héros comme Tom-tom et Nana, Anatole Latuile, Mortelle Adèle…

Les magazines des éditions accompagnent les enfants, et les aident à grandir. Ils leur donnent surtout le gout de lire, l’appétit de comprendre et la soif de s’ouvrir au monde. 

C’est donc cette mission-là qui prendra forme de manière super active, au contact des écoliers libanais, durant toute la semaine du Festival au cours de laquelle les membres de la délégation Bayard se déplaceront dans les écoles et les médiathèques à travers tout le Liban pour animer des ateliers. 

Parmi cette délégation on retrouvera entre autres, les co-scénaristes d’Anatole Latuile Clément Devaux, Anne Didier ainsi que le dessinateur Olivier Muller, Marc Boutavant l’auteur d’Auriol et Chien pourri. Ce sera une occasion pour eux de connaître le Liban à travers ses écoles ; celles du Mont Liban (Notre Dame de la lumière, Sœurs Antonines, Sainte Famille, Lycée Amchit, Père ANtonons, Paradis d’enfants), de Zahlé (Saint Cœurs) ou de Beyrouth (Collège Khadijah, Mesrobian, Notre Dame de Jamhour, Saint Vincent de Paul, Notre Dame des frères, Sainte Anne des sœurs de Besancon, collège protestant Français, Collège orthodoxe de Bkeftine…) et à travers surtout un échange avec ses écoliers dont il sauront éveiller la curiosité. 

Être au contact d’auteurs et d’éditeurs jeunesse, sera pour les écoliers, un de ces moments inoubliables dans leur vie scolaire, un de ceux qui pourrait faire germer l’envie de lire ou d’écrire en étant initiés de manière pratique et ludique aux métiers du livre, du journalisme avec des activités qui les feront entrer dans les coulisses de la presse jeunesse ou l’atelier de fabrication d’un journal. 

Le point majeur de cette programmation sera l’occasion de participer au Concours d’écriture annuel du magazine Je bouquine. Celui-ci sera lancé en exclusivité depuis la grande scène du Festival le 7 octobre matin à l’ESA. Ce concours est organisé par la rédaction de Je bouquine et compte plus de 10 000 participants par an. Cette année ce sera un texte de Jo Hoestland, Le jour où j’ai rencontré Walter qui leur sera proposé, pour qu’ils en inventent la suite.