Beyrouth et le Street art
Retrouvez notre dossier 'Beyrouth et le Street art'. Son auteur, Boutros el Ahmar, lui-même graffeur, est allé, pour l’Agenda Culturel, à la rencontre de 6 graffeurs libanais très connus de la scène Beyrouthine.
Quels sont les rapports qu’entretiennent les graffeurs libanais à leur environnement ? Comment en sont-ils arrivés à peindre, régulièrement et à leurs frais, les murs de leur ville ? Quels sont les critères qui les poussent à choisir un quartier, un mur plutôt qu’un autre ? Quel rapport entretiennent-ils avec la population, les autorités, la ville elle-même ?
Le contexte est particulier : à Beyrouth, le graffiti n’est illégal que lorsqu’il soutient ou critique un groupe religieux ou politique spécifique, ce qui laisse libre cours aux artistes pour s’exprimer sur d’autres sujets, en plein jour, dans un vide juridique salvateur. De cette exception est née une scène de street art unique, qui fait l’admiration des graffeurs étrangers et l’émerveillement d’une majorité de Beyrouthins et de touristes.
Spaz : ‘‘Le graffiti, c’est d’abord quelque chose de personnel. Il faut s’exprimer pour soi-même en priorité’’
Boutros al Ahmar
19/09/2019
Kabrit : ‘‘Je pense que le but ultime de l’art est de s’exprimer au travers de l’esprit et de l’âme, sans devenir superficiel’’
Boutros al Ahmar
29/09/2019