Où sont nos acteurs culturels en temps de guerre et que font-ils ?
L’Agenda Culturel est allé à leur rencontre pour les interviewer et les écouter.
Maher Attar, Photographe et galeriste, vit à Beyouth.
Comment allez-vous ?
Fatigué et épuisé. Guerre après guerre ! Jusqu’à quand ?
Mais malgré tout, j’ai décidé d’écourter mon voyage et rentrer au pays sous les bombes.
De quoi est fait votre quotidien en temps de guerre ?
Faire face à la déprime, le sport chaque matin me permet de bien commencer ma journée d’une manière positive, puis les évènements quotidiens remplissent et occupent le reste de la journée très vite.
Continuez-vous votre activité artistique ?
Hélas, les 5 expositions qui étaient en cours sont annulées. Beaucoup de salles comme la mienne ont accroché, puis décroché. C’est malheureux mais on doit faire face à une nouvelle future crise économique dans les mois prochains. On trouvera un nouveau départ sûrement.
Comment envisagez-vous l’avenir du Liban ?
Je fais tout pour être et rester optimiste. J’espère qu’on pourra sortir de ce trou obscur très vite.
Pour tromper la peur, que suggérez-vous à nos lecteurs comme :
Livres : Elon Musk by Walter Isaacson
Series : Einstein and the bomb, Our Planet on Netflix
Œuvres musicales : Musique de Jazz
Un dernier mot ?
Rester positif, trouver le courage, se sentir mieux et prendre un nouveau départ.
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