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Rencontre avec Kassem Istambouli de l’association Tiro

28/01/2020

Quel est le but principal de l’association Tiro ?

Nous sommes une organisation dirigée par des jeunes et basée sur le volontariat, visant à créer des espaces culturels libres et indépendants au Liban à travers la formation culturelle, la réhabilitation des espaces culturels et l'organisation de festivals et d'activités.

Depuis 2014, l'association a réhabilité Cinema Al Hamra et Cinema Rivoli à Tyr ainsi que Cinema Stars à Nabatieh. Plus récemment, à Cinema Rivoli, nous avons créé le Théâtre national libanais (le premier cinéma et théâtre gratuit au Liban) et lancé le Festival international de court-métrage de Tyr (7 éditions), le Festival international de théâtre pour femmes Mono-drama du Liban, Tire International Music Festival (3 éditions), Lebanon International Contemporary Dance Festival, Lebanon International Theatre Festival for Storytellers, and Tiro International Art Festival (2 éditions), Days of Cultural Palestine Festival (2 éditions), and Days of Cultural Tire Festival.

Avec différents festivals et activités, nous pensons qu'il existe de très nombreuses opportunités de collaborer et de diffuser conjointement la culture et les arts dans différentes régions du sud Liban, réunissant différentes communautés et en engageant différents groupes sociaux. 

 

Quelles sont vos principales réalisations ?

Nous avons fondé le groupe de théâtre Istanbouli en 2008, qui a participé, jusqu'en 2013, à de nombreux festivals locaux et internationaux en Espagne (Festival Al Magro, en 2011, c’était la première fois qu'un groupe arabe participait), aux Pays-Bas, au Chili, au Portugal et dans de nombreux pays arabes comme la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, le Koweït et la Syrie ... Le groupe a également produit un certain nombre de courts métrages et 8 représentations théâtrales d’écrivains internationaux tels que Beckett, Burka et Fernando Arabal.

En 2014, j'ai fondé la Tiro Association for Arts, et nous avons travaillé à la réhabilitation de trois cinémas fermés depuis plus de 30 ans, produisant 7 films et présentant de nombreux festivals de cinéma, théâtre et musique. Nous avons également créé le Théâtre national libanais, qui est le premier théâtre et cinéma gratuit au Liban, et organisé des ateliers de formation artistique et des festivals tout au long de l'année.

J'ai également participé à de nombreux films et séries dramatiques libanais et j'ai remporté le prix du meilleur acteur au festival «Toqus» en Jordanie en 2013 et le meilleur spectacle théâtral au festival des universités en 2009.

 

Vous avez un programme d’activités culturelles chargé ! Quelles en sont les grandes lignes ?

Le théâtre continue de présenter régulièrement des spectacles hebdomadaires, des ateliers de formation et des festivals tout au long de l'année. Festival for Storytellers et Tiro International Art Festival, Tyre International Short-Film Festival, Lebanon International Theater Festival for Women Mono-drama, Tyre International Music Festival, Lebanon International Contemporary Dance Festival, Lebanon International Theater Festival for Storytellers, and Tiro International Art Festival.

Nous possédons également le Peace Art Bus dans lequel nous nous déplaçons dans tous les villages et villes afin de diffuser l’art et la culture et les rendre accessibles au plus grand nombre. 

 

 Comment êtes-vous financés ?

Dans un premier temps, nous comptions sur l'autofinancement par nos activités et sur le fonds de contributions volontaires pour soutenir le théâtre ainsi que des dons individuels et le soutien de projets communs avec les municipalités et les ministères de la Culture et du Tourisme.

Plus tard, nous avons eu une contribution du projet de la Fondation Drosos "Art et Culture pour le Changement au Liban Sud" pour la réhabilitation du Cinéma Rivoli rebaptisé aujourd’hui "Le Théâtre National Libanais".

 

La décentralisation de la culture commence timidement au Liban. Croyez-vous que ce phénomène va s’amplifier ?

Nous estimons avoir atteint cet objectif de décentralisation et cela est palpable dans toutes nos activités. Nous pensons que ce phénomène prendra de l’ampleur tant qu'il y aura des initiatives individuelles de jeunes et de groupes indépendants qui croient en l'art et la culture et leur importance pour changer, améliorer et faire évoluer les sociétés dans les régions où ils se trouvent. Les expériences réussies affectent positivement les gens, et nous recherchons ce résultat ici, à Tyr, à travers notre expérience et portés par l’engagement du public pour partager cette expérience élargir nos horizons. 

 

Programme : 

1- Du 15 au 17 février : Tyre International Short-Film Festival 

2- Du 7 au 10 mars : Lebanon International Theater Festival for Women Monodrama 

3- Du 25 au 28 avril : Tyre International Music Festival 

4- Du 11 au 14 juillet : Lebanon International Contemporary Dance Festival 

5- Du 24 au 27 octobre : Lebanon International Theater Festival for Storytellers 

6- Du 5 au 8 décembre : Tiro International Art Festival in its third version coincide with the opening of the Lebanese National Theater/Cinema Rivoli 

 

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