« Pour ceux qui n’ont pas encore compris, le monde est en perte de vitesse : changements climatiques, perte de la biodiversité, flambées du prix des denrées alimentaires, pandémies (tiens, tiens), disparitions de la couche d’ozone, pollution, migrations… Des menaces de toutes sortes pèsent sur l’humanité. Les ressources sont pour la plupart non renouvelables, les écosystèmes détériorés et on ne peut plus puiser dans la terre à l’infini…

Non seulement on l’épuise en augmentant impunément notre consommation et en asservissant du coup une main d’œuvre exploitée, mais nous n’en sommes pas plus heureux…

On travaille, on se prive, on s’énerve. On se fatigue. On déprime. On manque de temps. On est frustré. On grogne. On s’endette... On succombe et on achète

Alors que pour être heureux nous avons juste besoin de vies satisfaisantes… : satisfaction des besoins essentiels, de l’état de santé, des liens sociaux, des conditions de travail et de la participation à la vie de la cité…

Que faire pour (re)trouver ce bien-être ? peut-être commencer par se poser les bonnes questions sur ce qui nous émeut vraiment, qui nous mobilise profondément, qui nous insuffle de la joie au cœur... »*  

Entre besoins essentiels, anges gardiens, sécurité sanitaire, distanciation sociale et confinement, l’oncle Covid, pour ne pas le nommer, nous a-t-il aidé à (re) trouver ce bien-être ?  Ou allons-nous retourner à courir les magasins et se payer le sac signé ou cette montre dont on rêve ? Si c’est votre cas, attention, le 10 juin c’est la journée de la contrefaçon.

« Consommation Inc », pp.6--61