Trop de choses, trop de choix, trop de mots, trop de messages, trop d’infos.

Trop de bruit, trop de brouhaha, trop de frime, trop de baisers, trop de mensonges, trop d’artifices, trop de n’importe quoi.

Trop de causes, trop de guerres, trop de catastrophes, trop de misères.

Trop de bagnoles, trop de pétrole, trop de fumée.

Trop de technologie, trop d’ambition, trop d’argent, trop de deals, trop de projets, trop de réalisations.

Trop de prix Nobel, trop de médailles, trop de tapis rouges, trop de félicitations.

Trop d’humains, trop de Chinois, trop de gueules .

Trop de nouveaux modèles, trop d’innovation, trop de concepts, trop de startups, trop de changements.

Trop de lois, trop de règles, trop de modes d'emploi …

Quand la vie était plus simple, et moins meublée, avec moins d’acteurs, les choses avaient de la valeur….

Tout se passait dans un village, ou dans une ville qui ressemblait à un village. Les gens se connaissaient et au minimum se reconnaissaient. Nous étions tous des humains.

Le monde devrait ralentir sa course vertigineuse.

Vers où va-t-on ?

Cela ressemble de plus en plus à un effrayant ravin ...

J’aurais préféré une seule chaise, un seul paysage, un seul village, un seul sentier, une seule maison, une seule plage, une seule forêt, un seul jardin avec une seule plate-bande de fleurs et 10 coccinelles.

Quelques visages, quelques sourires, une seule idylle.

Un soleil, une mer, une montagne, un petit monde et une seule vie, et beaucoup d’enfants …

Une vie plus sereine, avec beaucoup moins de “trop”.