Premier événement en France entièrement consacré à la musique savante libanaise, Les Musicales du Liban est un festival qui se propose de faire découvrir la richesse et la diversité des musiques libanaises, multiples et variées, à l’image de l’âme libanaise.
Pour sa quatrième saison, les Musicales du Liban s’ouvrent à des formations plus larges, et à des interprètes venus d’ailleurs (Liban et Belgique notamment), et ce grâce à la générosité et à la constance de ses deux mécènes, Philippe Helou et Robert Matta.
La cathédrale Notre Dame du Liban située au cœur du quartier latin à Paris, accueille les Musicales du Liban depuis leurs débuts, constituant un écrin idéal par son acoustique et sa situation géographique.
L’ouverture du festival se déroule le dimanche 13 novembre, sous le thème de Rome-Beyrouth, et jette un éclairage intéressant sur un dialogue inédit entre des compositeurs italiens et libanais contemporains, avec Georges Daccache, interprète pionnier du patrimoine musical libanais, co-fondateur des Musicales du Liban au piano et Alexander Spreng au violoncelle.
Le deuxième concert dimanche 20 novembre donne la parole à un jeune ensemble instrumental, Les Cordes résonnantes, fondé par Joe Daou et Elie Sfeir, qui s’est fait connaître par son interprétation de la musique baroque et dont la carrière commence à décoller de façon fort intéressante. Ils interpréteront Harmonie libanaise, un programme spécialement « concocté » pour les Musicales du Liban et exclusivement consacré aux compositeurs libanais des 19e, 20e et 21e siècles.
Le dimanche 27 novembre, place à l’immense contralto Fadia Tomb El Hage, qui, maîtrisant parfaitement les outils de la musique occidentale, a su les mettre au service de son âme orientale. Accompagnée par l’Ensemble Fragments, elle présente pour la première fois à Paris, les œuvres de l’album Masärät, florilège de pièces de compositeurs libanais sur des textes de poètes libanais, spécialement composés par la voix unique de Fadia Tomb El Hage.
Toujours à l’écoute du Liban qui traverse une crise économique sans précédent, les Musicales du Liban, ont, pour cette saison, décidé d’aider l’école de musique de l’Université Notre-Dame à Louayzé, qui comme toutes les institutions éducatives, souffre profondément et ne voit pas vraiment le bout du tunnel. La totalité de la recette des trois concerts lui sera donc reversée.
L’entrée aux concerts est gratuite et pour ceux qui le désirent, il y aura un chapeau à la sortie pour une libre participation aux frais.
Zeina Saleh Kayali
Co-fondatrice avec Georges Daccache des Musicales du Liban
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