Le projet Cedrus Libani propose une tournée de concerts à travers le Liban sous le signe d’une « solidarité musicale librement partagée ».
Christian Baur, concepteur et directeur artistique, présente le projet.
« A la suite d'un voyage au Liban à Pâques 2018, un petit groupe de participants suisses créent l’association Cedrus Libani en août 2019. Son but est de réaliser des concerts de soutien pour des partenaires directs : l’école arménienne d’Anjar et la maison de retraite médicalisée d’Hamlin. Un voyage musical prévoyait quatre concerts au pays du cèdre en avril 2020… Mais la pandémie a tout annulé et nous avons donné nos concerts en Suisse.
Deux ans après, Cedrus-Libani relance son projet et son voyage solidaire et musical pendant les vacances scolaires du 14 au 30 octobre 2022. Des concerts ont été donnés en Suisse les 11 et 12 juin. Un concert est prévu pour notre retour le dimanche 13 novembre 2022 à l’église de La Tour-de-Peilz.
Toutes les recettes financières vont pour nos contacts directs au Liban et nous invitons notre public à soutenir notre action.
Convaincus que l'art musical est un médiateur puissant incitant au partage, l’ensemble Terra-Incognita a déjà donné plusieurs concerts en Suisse, avec des pièces musicales principalement chantées et ponctuées de respirations poétiques lues en français.
Nous osons risquer que les musiques suisses et libanaises se rencontrent, dans un partage culturel de ce que nous appelions autrefois « la Suisse du Proche-Orient ». Cet autrefois est définitivement perdu. Il faut tourner la page. Nous aimons pourtant évoquer cet axiome, même s’il paraît désuet aujourd’hui, éloignés par nos craintes contemporaines. Pourtant, nos musiques sont dotées d’une influence similaire, celle de la liberté du style musical moderne du début du 20e siècle. Wadia Sabra s’est formé en France, a étudié les modes orientaux et les a inclus dans sa musique, à la recherche d’une « gamme universelle ». Parallèlement, Emile Jaques-Dalcroze, célèbre par son école de rythmique, a porté la chanson et la tradition populaire suisse au niveau de musique savante. Tous deux n’ont eu de cesse de composer, malgré les temps difficiles, et de chercher ce qui en somme les unit. Sans se connaître, ils ont tous deux découvert une liberté que permet la musique : chercher la sensibilité du coeur, le remettre au centre de nos vies, malgré les turpitudes folles du monde. Naturellement, la main concrétise ce lien, elle se tend vers l’autre. Et aussi improbable que cela paraisse, l’oreille de la musique nous révèle alors semblables dans nos différences ».
Pour les dates et lieux des trois concerts au Liban, consulter l’affiche en cliquan ici.
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