Après une carrière de 40 ans dans l’enseignement des Lettres françaises, Pierre Richa s’adonne à la poésie. Il signe son deuxième recueil, Mosaïque, paru aux éditions Oser dire, au Salon des Signatures. Une rencontre qui s’annonce foisonnante, le samedi 14 décembre 2024 entre 12h et 17h, à Rebirth Beirut Space, Gemmayzeh. Rencontre avec le poète.

Qu’est-ce que Mosaïque pour vous ?

C’est un recueil de poèmes qui saisissent des moments variés de la vie intérieure et extérieure, des événements et des personnes vis à vis desquels j’ai réagi d’une certaine manière. Tout cela a provoqué des échos ou a eu des retentissements en moi. L’ensemble de ces moments transcrits constitue, d’une certaine manière, une mosaïque. Il faut surtout en venir à voir leur complémentarité et non les fissures qui distinguent les pièces.

Pourquoi écrire des poèmes et pour qui ?

Les poèmes s’écrivent d’abord pour une raison tout à fait personnelle. La publication d’un poème l’introduit dans un autre champ, celui du lecteur. Celui-ci entre en jeu et réagit, personnellement aussi : ou bien cela lui plaît et il continue, ou bien il est rebuté et il se détourne. La réaction est tout à fait subjective. Mais pour moi, mes poèmes se caractérisent par la musique, soit pour prolonger l’agréable que j’y chante, soit pour exorciser une gêne encombrante.

Quel rapport voyez-vous entre votre premier recueil « Reflets… Éclats… » et le recueil présent ?

Les rapports varient. Certainement, ils se ressemblent au niveau de la sensibilité et de certains thèmes. La différence s’impose dans certains sujets et surtout dans la spontanéité qui caractérise davantage l’écriture dans le deuxième recueil. Le premier ouvrage regroupe des poèmes de jeunesse et d’âge adulte jusqu’à l’année 2012, « Mosaïque »regroupe ceux écrits à la retraite entre 2013 et 2023.